RDC : Acacia Bandubola meilleure ministre de l’économie nationale que le régime Félix Tshisekedi n’a jamais connu [Tribune]

SVP veillez patager

Acacia Bandubola ancienne ministre de l’économie nationale est de l’école de feu Étienne Tshisekedi, père de la démocratie en République Démocratique du Congo et Président de l’Union pour la Démocratie et du Progrès Social (UDPS).

Elle a combattu au pays et à l’extérieur du pays plus précisément en France pour la restauration de la démocratie en République Démocratique du Congo.

Quand Félix Antoine Tshisekedi est élu Président de la République Démocratique du Congo, ce dernier a jugé bon de faire appel à Acacia Bandubola pour servir la nation.

Le 26 août 2019, lors de la publication du gouvernement FCC-CACH dirigé par le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilukamba, Acacia Bandubola est nommée Ministre de l’économie nationale.

Durant son mandat à la tête de ce ministère important, Acacia Bandubola n’était pas un ministre qui aimait travailler dans son bureau. Elle était sur terrain pour s’imprégner de la situation économique du pays. Là où, il y avait des problèmes, Acacia Bandubola n’a pas hésité à intervenir pour faire régner la loi.

Plusieurs conflits et réclamations des opérateurs économiques, Acacia Bandubola était toujours présente pour trouver des solutions.

Il serait superfétatoire de parler du bilan d’un secteur déterminé ou d’un ministère lorsqu’on sait que toute action relative au fonctionnement d’un gouvernement est à prendre dans sa globalité.


Néanmoins nous pouvons modestement énumérer les quelques réformes qu’Acacia Bandubola a pu engager, en dépit des circonstances difficiles relatives notamment à la pandémie de la COVID-19 qui a touché durement le tissus économique du pays à l’instar des autres pays du monde.


Évoquer un bilan suppose accorder un regard sans complaisance sur les actions entreprises, en conformité avec d’une part, les attributions du Ministère et d’autre part, les instructions et assignations données par la Haute hiérarchie.


Sur ce plan, Acacia Bandubola a affirmé la tête haute avoir, avec bravoure, patriotisme mené ses actions avec abnégation, et elle est fière.


Pour ce qui est de la liste, elle n’est pas exhaustive:

-Acacia Bandubola a obtenu la baisse du prix du carburant malgré la hausse du taux de change, grâce notamment à la réforme portant mutualisation des volumes qui notamment permis l’augmentation du volume mis en consommation ;

-Acacia Bandubola a maîtrisé le prix des biens de grande consommation sur le marché malgré la conjoncture lié au COVID-19 ainsi que durant la période des festivités de fin d’années caractérisée généralement par une surchauffe du marché et la pénurie des biens de première nécessité ;

-Elle a régulé le grammage des pains, produit hautement stratégique ;

-Elle a obtenu la baisse des prix des barres de fer servant notamment à la construction, après la surveillance des opérateurs du secteur et les réunions multiples afin d’obtenir de leurs parts le respect de la législation sur les prix;

-Acacia Bandubola a assuré l’approvisionnement national pendant et après COVID-19

-Elle a obtenu une subvention en faveur de la société nationale des Hydrocarbures (Sonahydroc) en faillite depuis 20, afin qu’elle puisse jouer son rôle comme dans les décennies passées ;

-Elle encore obtenu une baisse sensible du manque à gagner de l’état de plus de 75.millions sans que le gouvernement ne débourse un seul dollars;.

-Acacia Bandubola a redynamisé la Commission de la Concurrence (COMCO) structure importante dans la régulation du secteur concurrentiel;

-Elle a pu maîtriser le prix du transport en commun conséquence de la baisse des prix du carburant et d’une politique efficace de suivi des paramètres concourrants à la fixation des prix; de 2250Fc À 1995 FC

-Acacia Bandubola a également permis d’ augmenter le volume de mise en consommation de produits pétroliers….de 30.000 actuellement 53000 m3

Il y aura sans conteste et modestement un avant et un après Acacia Bandubola…

Elle a servi sa République et son pays, elle est sortie TÊTE HAUTE.

Le 12 avril 2021, lors de la publication du gouvernement Sama Lukonde Kyenge, Acacia Bandubola n’a pas été reconduite. Et depuis lors, le ministère de l’économie nationale a des sérieux problèmes et le panier de la ménagère des congolais est confronté à des sérieuses difficultés.

Pour rappel, le successeur d’Acacia Bandubola a été déchu par les élus nationaux. Jean-Marie Kalumba a été destitué suite à la hausse des prix des produits de première nécessité observée en République démocratique du Congo bien avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.

Les prix des farines de maïs et de manioc, du riz, du sucre, de l’huile, du poulet, ne cessaient de grimper.

M. Kalumba était également appelé à s’expliquer sur le flou entourant l’importation de poissons chinchards de Namibie. En septembre, l’exécutif avait indiqué avoir payé à la Namibie environ 5,8 millions de dollars pour la pêche et l’acquisition de 27.000 tonnes de poissons afin de stabiliser le prix de ce produit sur les marchés de la capitale principalement.

Après la présentation de la motion de défiance par son auteur (un député de la majorité), les réponses du ministre Kalumba et le débat général, le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso a appelé au vote.

Sur les 368 députés présents, 277 ont voté pour la déchéance de M. Kalumba, 79 ont voté contre et 12 se sont abstenus.

Pour dire que, Acacia Bandubola avait vraiment maîtrisé la situation économique du pays.

Biographie d’Acacia Bandubola

Le Président de la République, Felix Tshisekedi, par ordonnance n°19 /0077 du 26 août 2019, a nommé le gouvernement Ilukamba dont fait partie Mme Acacia Bandubola Mbongo, en qualité de Ministre de l’Economie Nationale. Elle a remplacé à ce poste Joseph Kapika, en fonction depuis avril 2017.

Née à Kisangani de l’union entre Raphael Bandubola et Henriette Mbokoso Bokwetenge, Acacia Bandubola a entamé ses études primaires à Kisangani au C.S. Okapi, une école privée du chef-lieu de la province de la Tshopo (ex province Orientale, dans son ancienne appellation Haut-zaïre) où ses parents étaient en mutation.

De retour à Kinshasa en 1994, Acacia Bandubola Mbongo poursuit ses humanités au Lycée Bosangani de 1994 à 1999 et une année après, elle obtient son diplôme d’Etat en section Commerciale au lycée Molière dont elle fut lauréate.

Mariée et mère de famille, l’ancienne patronne de l’Economie Nationale est détentrice d’un bac+7 en Economie Administration des Affaires et Sciences, option Finances, Banque et Assurance avec mention Distinction à l’Université Protestante au Congo (UPC).

C’est suite à son brillant parcours à l’Université que Delly Sessanga, son professeur de Gestion de Risque à l’UPC, l’a approchée afin de solliciter son concours pour la création de l’ONG Envol, aujourd’hui parti politique.

Retenue assistante, après ses études universitaires, en attendant sa nomination, elle a décidé d’aller travailler dans différentes entreprises de la place notamment Ecobank, FINCA, BIAC, VODACOM, ANAPI…

Surnommée Margaret Thatcher par son père, qui sans le savoir prédisait déjà l’avenir en disant qu’elle serait une femme publique alors qu’elle n’était qu’une écolière, Acacia Bandubola Mbongo se lance très jeune dans l’arène politique de son pays.

Alors étudiante, son militantisme et sa soif d’un Etat de droit l’emmène à prendre des risques pour sa vie en s’engageant dans des marches de contestation contre la dictature mobutienne.

En 2003, elle intègre le parti RNS de l’opposition radicale animé par Anafuele Mbuyi, candidate aux législatives de la même année pour le compte du même parti. Une fois en Europe, en France, partageant les idéaux d’Étienne Tshisekedi, elle adhère à l’UDPS dont elle était en symbiose avec les dogmes.

Militante, Acacia Bandubola Mbongo était toujours en première ligne dans plusieurs manifestations organisées par l’UDPS en occident.



Convaincue par son combat, c’est bec et ongles qu’elle défend ses idées et celles de son parti sur des nombreux plateaux des télévisions et radios internationales.

Il sied de noter que sa lutte pour l’instauration d’un État de droit ne l’empêcha pas à prester en France où elle a travaillé dans un cabinet conseil en Economie qui lui a ouvert les horizons dans le monde économique français et Européen.

Acacia Bandubola est Présidente de la Fondation Acacia Bandubola qui a comme devise, servir le peuple, un devoir sacré.

Frank Wasanga

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